Que nous le voulions ou non, nous sommes ce corps là, et pas un autre.

Qu’importe le jugement que nous lui portons, si nous le célébrons ou le maltraitons.

Notre corps est notre terre, il nous ramène à qui nous sommes, avec nos limites et nos forces.

Bien souvent, nous ne l’habitons que partiellement. Nous désinvestissons le corps pour ne plus le sentir, plus le souffrir. Nous le fuyons pour nous réfugier dans le mental, avec qui tout est possible.

Mais le corps pense et parle de multiple manière ; une chute, une douleur, une maladie.

Le corps dit tout haut ce que l’être vit tout bas. Il trouve à travers le symptôme une façon de se faire entendre, et nous rappelle à cette nature que nous sommes.

Certains symptômes deviennent très handicapants, et ont besoin d’être accueillis aussi pour la souffrance qu’ils génèrent. Mais ils ont aussi besoin d’être considérés comme des indicateurs précieux d’une souffrance psychique qui cherche à se dire.

Ce corps qui est un livre ouvert sur notre histoire personnelle, est-il possible de l’écouter ?