Mes approches
Formée à plusieurs approches en psychothérapie, je travaille de façon intégrative, en adaptant ma façon de travailler à la personne que vous êtes, à vos besoins et à vos problématiques.
Mes approches principales sont : l’Analyse Psycho–Organique (APO), une forme de psychanalyse corporelle, qui allie la thérapie psycho-corporelle au travail analytique.
l’IFS (Internal Family System) invite à établir un dialogue intérieur avec les différentes parts du Moi, permettant ainsi de comprendre et d’intervenir sur ses comportements, éclaircir ses choix, réguler ses émotions…
L’ICV (Intégration du Cycle de Vie) est une approche centrée sur le psychotrauma, pour se libérer des symptômes liés aux traumatismes, angoisses, anxiétés, phobies, évitements…
Analyse Psycho-Organique (APO)
Créée par Paul Boyesen dans les années 70, l’Analyse Psycho Organique (APO) est une méthode de psychothérapie qui allie la psychanalyse, dans la lignée de C.G. Jung et les thérapies psycho-corporelles, issues des recherches de Wilhelm Reich. Elle propose d’expérimenter la connexion entre le psychisme et le corps, pour retrouver sa nature profonde et son élan de vie.
L’APO s’inscrit dans le courant de la psychologie humaniste et existentielle, en plaçant les valeurs d’humanité au centre du processus thérapeutique. La relation thérapeute-patient devient ainsi un espace d’expérience permettant d’installer de nouvelles références de relation à soi-même, de relation à l’autre, de façon à prendre conscience et faire évoluer son rapport au monde.
Explorer l’inconscient et les vécus infantiles jusqu’à leur mise en sens par la parole reste une base, mais en APO l’accès à l’inconscient se fait également par le corps. Le corps est sollicité par la respiration, différents types de toucher et surtout par une forme d’écoute, des sensations, des émotions, des maux du corps, jusqu’à traduire en mots, ce que seul le corps exprime. La transformation des états psychiques passent par l’expression des émotions refoulées dans une situation du passé, pour ensuite laisser la place, par l’imaginaire à «ce qui aurait dû être», «ce dont nous aurions eu besoin dans cette situation». Cette façon d’expérimenter dans le corps de nouveaux scénarios active la résilience en permettant à chacun de retrouver son désir, changer ses croyances, pour parvenir à faire de nouveaux choix d’expérience dans sa vie, plus en accord avec ses besoins et ses valeurs.
Internal Family System (IFS)
l’Internal Family System (IFS) est un modèle de psychothérapie développé en 1980 aux États-Unis. Le psychisme y est considéré comme une famille intérieure composée de sous-personnalités, appelées aussi « parties ». Ces parties se sont formées à des étapes différentes de notre vie, en réaction à des situations vécues dans notre environnement familial ou social, parfois traumatiques. Nous faisons tous l’expérience des parties en nous à travers des conflits intérieurs, lorsque nous disons : « une part de moi voudrait cela…, mais d’un autre côté, j’ai trop peur ». Cet exemple révèle deux parties en conflit, ayant chacune ses raisons, des émotions et un fonctionnement qui lui est propre. Les émotions disproportionnées, les comportements irrationnels, les croyances limitantes, les tensions, les angoisses, les évitements sont vus comme l’expression d’une partie.
Au centre de cette famille intérieure réside le « Self », que l’on peut définir comme le Soi, le Moi profond de la personne, un noyau sain qui a été préservé des traumatismes. Le Self est inné en chacun de nous, il est notre humanité, notre capacité naturelle à la compassion. En étant au contact de notre Self, nous sommes en capacité d’écouter une partie avec patience, de devenir un médiateur si cela est nécessaire, ou bien un parent bienveillant et aimant vis-à-vis d’elle.
Dans cette approche, il s’agit d’éveiller le Self, en se mettant à l’écoute de ces parties qui n’ont parfois jamais été vues ou entendues et leur accorder de l’attention, de l’empathie, apprendre à leur donner ce qu’elles n’ont jamais reçu. C’est le Self qui devient peu à peu thérapeute, pour accompagner les parties vers une guérison.
Cette méthode active la plasticité des neurones, permettant au cerveau de se libérer des mémoires traumatiques et de réactualiser les systèmes de croyances. Le contact avec le Self permet une meilleure autonomie dans la régulation de ses émotions, en devenant son propre thérapeute. C’est aussi une excellente façon de développer une meilleure relation à soi-même, en se connectant à la fois à l’enfant intérieur et à l’adulte bienveillant en soi.
Intégration du Cycle de Vie (ICV)
L’ICV est une approche thérapeutique psycho-corporelle, qui allie les avancées des neurosciences à la psychologie de l’attachement. Développée en 2003 par Peguy Pace aux États-Unis, l’ICV est une méthode aujourd’hui connue pour son efficacité dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique, tout comme peut l’être l’EMDR plus populaire en France (Eye Movement Desensitization and Reprocessing).
L’ICV traite les traumatismes, qu’ils soient simples, c’est-à-dire liés à un événement unique, un accident à l’âge adulte par exemple ou qu’ils soient complexes, comme c’est le cas pour les traumatismes infantiles, lorsqu’il y a eu maltraitances, négligences ou carences de la part des parents.
Pour parler de l’ICV, il faut brièvement parler de l’impact du traumatisme sur le cerveau. Lors d’un événement traumatique, le cerveau humain n’est pas en capacité d’enregistrer l’expérience dans le registre de la mémoire temporelle. Le Moi de la personne va se dissocier, pour mettre de côté des émotions trop intenses qui mettraient le Moi en péril. Mais comme ces émotions ne vont pas être intégrées comme une expérience terminée, elles vont rester tel un fantôme, hors de contrôle dans la vie de la personne, créant de l’anxiété, des angoisses, des phobies…
La thérapie en ICV travaille de façon à ce que les expériences traumatiques avec les émotions qui lui sont liées retrouvent leur place dans la ligne du temps, comme une expérience terminée, classé parmi les souvenirs. Pour cela, l’ICV utilise la répétition d’une chronologie de souvenirs, qui au fur et à mesure des répétitions, facilitent l’intégration neuronale.